Archive pour le Tag 'ODI'

Objectivité de l’information, honnêteté du journaliste : l’ODI propose une réflexion sur l’emploi de ces termes

Un petit groupe composé de sept membres de l’Observatoire de la déontologie de l’information (ODI), a réfléchi à l’emploi de ces deux termes, souvent opposés lorsqu’on parle de la pratique journalistique. Le document publié ici  résume les points de convergence. Le groupe s’est référé notamment à la mission et à la déontologie du journaliste telle que définie dans un texte de l’UNESCO du 21 novembre 1983  lire ici ce texte

 

Session spéciale des Assises du Journalisme le 13 mars « Et maintenant on fait quoi ? »

« Et maintenant on fait quoi ? Dès le 7 janvier la question s’est imposée dans tous les échanges. Comment faire pour que l’horreur de ces journées n’engendre jamais la terreur, ni la censure? Comment faire pour que le formidable espoir que des millions de citoyens ont dessiné le 11 janvier ne reste pas sans lendemain?

Deux mois après, avant que les énergies ne se dissipent, l’association « Journalisme & Citoyenneté » convie les professionnels des médias à une édition spéciale des Assises Internationales du Journalisme et de l’Information pour mettre en débat, avec le grand public, leurs interrogations, leurs convictions et leurs propositions d’actions. » L »APCP sera représentée plusieurs ateliers.

Cette session spéciale aura lieu le 13 mars au Palais d’Iéna, siège du Conseil économique, social et environnemental (CESE), de 9h30 à 19h30.

L’inscription est obligatoire :  ici

Le Programme

10h00 à 13h00 : Ateliers professionnels

Quatre ateliers pour permettre aux professionnels concernés, journalistes, éditeurs, policiers, magistrats, enseignants, etc. de confronter leurs expériences et de formuler des propositions concrètes qui puissent répondre aux questions posées aux acteurs de l’information par les attentats de janvier.

1. Liberté d’expression, liberté de croyance, devoir d’informer et responsabilité. Avec notamment Fabienne Siredey-Garnier, vice-présidente du TGI de Paris et présidente de la 17ème chambre  (presse) et des représentants de RSF, du SNJ, de l’APCP.

2. Les leçons éditoriales de janvier. Avec notamment Jean-Marie Charon (sociologue), Patrick Eveno (président de l’ODI), Nicolas Jacobs (médiateur de France 2), Denis Salas, magistrat et essayiste, Laurent Doulsan (France Info).

3. Education à l’information, éducation des médias. Avec notamment Divina Frau-Megs (directrice du CLEMI), Luc Hermann (agence Premières lignes), John-Paul Lepers (Arte).

4. Territoires oubliés de la République, territoires mal traités par l’information. Avec notamment Philippe Rio (maire de Grigny), Christelle Chiroux (chef du service société, TF1).

14h30 à 19h00 : Débats publics

14h30-16h « Et maintenant on fait quoi? » : Constats partagés et préconisations. Restitution des ateliers du matin et mise en débat avec le grand public.Jean-Paul Delevoye (Président du CESE), et Fleur Pellerin (Ministre de la Culture et de la Communication) prendront la parole.

16h30-19h00 Plénière grand public « Etre Charlie ou pas ? » Le modèle éditorial français à l’heure de la mondialisation. Quel accès à l’information aujourd’hui ? Quelles responsabilités pour les journalistes, les éditeurs et les citoyens ?

Rappel : il est obligatoire de s’inscrire à l’avance 

 

Aux Assises du Journalisme, Fleur Pellerin a affirmé son soutien aux initiatives en faveur de la déontologie de l’information

Avec un texte inséré dans le programme des Assises et un message aux participants diffusé en vidéo, la ministre de la culture et de la communication s’est affirmé fermement en faveur de la déontologie de l’information. D’autant que cet engagement constitue son message principal. Qu’on en juge. « On le sait : la qualité de l’information est plus nécessaire que jamais dans un monde d’abondance. Car face à un flux continu d’informations, les repères deviennent encore plus essentiels, non seulement pour les lecteurs, mais pour la qualité  du débat public. Tant le travail du journaliste que la dynamique collective des rédactions sont un label, un rempart contre le risque de « mal-information », qu’il est vital de consolider.                         Le garant de cette qualité, c’est le journalisme. C’est la responsabilité du journalisme : dans la recherche, la vérification, la mise en forme, la transmission d’informations. Cette responsabilité, elle est d’abord éthique et c’est l’affaire de chacun. Mais dans une société démocratique, elle doit aussi être déontologique, car c’est l’affaire de tous. La remise du rapport de l’Observatoire de la Déontologie de l’Information est un moment très important des Assises. Ce rendez-vous clé a vocation à cristalliser l’échange et la réflexion sur le caractère extrêmement concret des problèmes d’éthique professionnelle auxquels sont confrontés chaque jour les journalistes. L’Observatoire constitue à mes yeux une étape précieuse vers la structuration d’une déontologie du journalisme en France. Les échanges que suscite l’Observatoire peuvent contribuer à une prise de conscience et inciter chacun à accroître sa vigilance. Cette première étape en appelle une seconde. La dynamique créée a vocation à s’amplifier, et peut constituer le socle d’une véritable autorégulation de l’information à la française. Je le souhaite pour la profession, pour l’information et pour la France. La profession n’est pas seule dans cette quête de la qualité. Elle sait compter sur l’action résolue et constante du gouvernement pour défendre et faire vivre les spécificités de la presse et des métiers de l’information dans notre pays. »

L’APCP (qui est à l’origine de la création de l’ODI) se réjouit d’une prise de position aussi nette. Fleur Pellerin a su mesurer, notamment dans le rapport de Marie Sirinelli remis le 13 février à son prédécesseur, qu’une dynamique avait émergé ces dernières années. Et ce malgré les résistances incompréhensibles d’organisations d’éditeurs, à l’encontre des positions de leurs propres structures au niveau international.    « Le garant de cette qualité [de l’information], c’est le journalisme », a déclaré le ministre. Et on a beaucoup parlé de « label » lors de ces 8èmes Assises. Face aux multiples dérives et paresses, c’est précisément ce que peut offrir une instance nationale de déontologie de l’information. Et seulement elle. Yves AGNÈS

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