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Le deuxième rapport de l’Observatoire est en ligne

lire le rapport 2014 sur le site de l’APCP ici  sur le site de l’ODI    (màj le 20 octobre)

Le 2e rapport de l’Observatoire de la Déontologie de l’Information présenté à Metz aux Assises du Journalisme à Metz (article publié le 12 octobre)

Comme en 2013, les Assises Internationales du Journalisme et de l’Information auront lieu cette année à Metz, du 16 au 18 octobre. Le thème de cette 8e édition de cette manifestation organisée par l’Association Journalisme et Citoyenneté  est la « responsabilité » des journalistes, ou ce que l’on peut expliciter par l’interrogation « les journalistes sont ils responsables ?  » responsables dans leurs choix éditoriaux, responsables dans leurs façon d’exercer leur profession, responsables vis-à-vis des publics et du rôle qui est le leur dans une société démocratique.

L‘Observatoire de la Déontologie de l’Information dont l’APCP est membre présentera son deuxième rapport annuel « L’information sous pressions » le vendredi 17 octobre à 15h à la Salle Esplanade de l’Arsenal de Metz. Ce sera un des moments importants de ces Assises. Dans le message adressé aux Assises , la nouvelle ministre de la Communication Fleur Pellerin estime que l’ODI est « à [s]es yeux une étape précieuse vers la structuration d’une déontologie du journalisme en France » et « peut constituer le socle d’une véritable autorégulation de l’information à la françaisesouligne constituer le socle d’une véritable autorégulation de l’information à la française« . Consulter le  Programme des Assises du Journalisme 2014.

Mobilisation pour un statut du médiateur de presse

Cela faisait plusieurs années qu’un média n’avait pas créé de poste de médiateur. C’est fait à La Montagne avec Bernard Stéphan, qui est aussi rédacteur en chef adjoint. Le quotidien de Clermont-Ferrand et de sa région (groupe Centre France) a accompagné cette nomination d’un engagement au sein de l’Observatoire de la déontologie de l’information (ODI).

`Le premier médiateur en France n’a été créé qu’en 1994 –  très longtemps après les premier s médiateurs au Japon, dans les années 1930, ou aux Etats-Unis (1967) – puis il a essaimé dans les chaînes de radiotélévision publique et dans la presse régionale ; il y a eu aussi des médiateurs dans certains hebdomadaires (La Vie, L’Express). Après avoir compté jusqu’à quinze membres, le Cercle des médiateurs de pre sse, structure informelle créée en 2006 et actuellement présidée par Marie-Laure Augry (France 3), était retombé à neuf[1] après la défection de plusieurs entreprises (l’ancienne RFO, La Dépêche du Midi, Midi libre, Le Parisien, L’Est républicain notamment).

La fonction a donc perdu quantitativement de son importance, les difficultés financières l’ont notamment affectée. Elle s’est aussi affadie. Un médiateur de presse est en France un journaliste chevronné, réputé impartial, qui doit être « l’avocat du public auprès de la rédaction et l’avocat de la rédaction auprès du public », selon la formule de l’excellent Robert Solé, qui le fut huit années au Monde. Le médiateur, en théorie, n’hésite pas à donner publiquement tort à sa rédaction dans une chronique ou une émission, bien qu’il soit salarié de l’entreprise ; son indépendance est le gage de sa crédibilité. On se souvient par exemple de certains plateaux de « L’hebdo du médiateur » (France 2), avec Jean-Claude Allanic… mais cette émission a disparu depuis plusieurs années, à la demande de la direction de la rédaction. Les hiérarchies rédactionnelles, en effet, ne le voient pas toujours d’un bon œil lorsqu’il assume sa responsabilité jusqu’au bout. Mais les rédactions sont aussi de plus en plus soumises à la loi du marketing. Du coup, la médiation entre un lecteur, auditeur ou téléspectateur mécontent et le média s’est estompée, au profit le plus souvent d’un louable développement des « bonnes relations » avec le public.

Le rapport de Marie Sirinelli « Autorégulation de l’information : comment incarner la déontologie ? »[2], remis le 13 février 2014 à la ministre de la culture et de la communication, est peut-être de nature à remettre les pendules à l’heure et à favoriser le développement des médiateurs de presse. Il concluait en effet sur la difficulté à créer dès aujourd’hui une instance nationale de déontologie de l’information, et préconisait de renforcer l’ODI et de s’intéresser aux médiateurs. Du coup, le Cercle des médiateurs de presse a demandé au ministère de donner un coup de pouce en mettant en œuvre une mesure fiscale inspirée par une recommandation de l’ OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe). Une réponse favorable de principe lui a été donnée en juin.

Faire connaître l’intérêt de la médiation pour les médias est aussi important : le Cercle organise aux Assises du journalisme à Metz (17 octobre, 11h) un débat « Pour de nouveaux médiateurs ». Après une mauvaise passe, une embellie pourrait avoir lieu. Afin de lui donner son efficacité, il faudrait au médiateur de presse un « statut » minimal, garantissant son indépendance ; le Cercle dispose d’un projet de ce type. Y.A.


[1] Radio France, France 2, France 3, France télévisions programmes, France Médias Monde, TF1, Le Monde, La Nouvelle République du Centre-Ouest, Sud Ouest.[2] Voir Le Bulletin de l’APCP n° 35, mars 2014.

L’APCP écrit aux parlementaires

Le Parlement devrait prochainement examiner un projet de loi destiné à renforcer la protection de la confidentialité des sources des journalistes. La Commission des lois de l’Assemblée Nationale a adopté ce projet le 11 décembre 2013, mais la discussion parlementaire, initialement prévue en février 2014, a été reportée et n’est toujours pas inscrite au calendrier des débats.

L’APCP a toutefois décidé d’écrire aux députés et sénateurs. Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication, avait en effet proposé que l’examen de cette loi soit l’occasion d’un débat sur les moyens d’assurer la responsabilité des médias et des journalistes à l’égard du public, et inscrit l’audit de Marie Sirinelli sur l’éventuelle création d’un conseil de presse dans ce cadre ( lettre de mission du 2 décembre 2013, communiqué du 13 février 2014).

Notre association estime que le retard pris pour la discussion du projet de loi n’est pas une bonne nouvelle, la France étant en retard dans ce domaine sur d’autres législations en Europe. Tout ce qui renforce la liberté de l’information est nécessaire. Mais cette liberté ne peut se justifier sans la tout aussi nécessaire responsabilité des journalistes et des éditeurs, qui en est le corollaire dans l’esprit même de nos institutions.

L’APCP a donc écrit aux 925 parlementaires pour leur rappeler ce débat d’importance nationale et leur demander leur sentiment à ce sujet. lire ici la lettre aux parlementaires

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