L’Observatoire de la déontologie de l’information félicite Marie Sirinelli pour la grande qualité du rapport qu’elle a remis à Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication.Le titre en lui-même est un programme : « Autorégulation de l’information : comment incarner la déontologie ? »
L’ODI tient à souligner deux passages de ce rapport.
La présentation qui en est faite parmi les formes d’autorégulation à privilégier, page 45 : « Ainsi, l’émergence d’une nouvelle instance, plus ou moins rattachable au modèle du conseil de presse, demeure-t-elle un sujet de divisions. On peut toutefois observer que le sentiment général de la plupart des interlocuteurs rencontrés est beaucoup moins contrasté s’agissant des activités de l’ODI. La démarche de l’observatoire ne semble pas, en effet, rencontrer d’opposition ouverte, voir suscite l’intérêt des journalistes (SNJ-CGT) comme des représentants de la société civile. L’existence d’un observatoire de la déontologie paraît ainsi faire relativement consensus, plusieurs organisations soulignant l’utilité de disposer d’un lieu de débat et de réflexion transversal sur le sujet, pour les journalistes comme pour les éditeurs (CFE-CGC, GESTE et SPIIL), à condition que le travail de l’instance ne se limite pas à un rôle de critique des médias (FNPS).»
La proposition de renforcement de l’outil présentée dans les conclusions du rapport, page 59 : « Un développement de l’ODI, pouvant s’accompagner de la création d’un rendez-vous périodique de débats qui, sur le modèle des Assises internationales du Journalisme – mais spécialement dédié aux questions déontologiques -, pourrait intervenir au moment de la remise annuelle du rapport de l’association. Sans devenir une instance de traitement de plaintes, l’observatoire pourrait toutefois, comme il le fait déjà dans une certaine mesure, organiser son travail autour d’un système d’alertes, éventuellement formulées par le public, directement ou par l’intermédiaire de médiateurs ou d’associations. »
Les missions d’un ODI « développé » telles que définies dans le rapport sont en parfait accord avec les statuts de l’association.
L’Observatoire de la déontologie de l’information se félicite de poursuivre ses travaux dans ce contexte où le sentiment d’une nécessaire réflexion sur la qualité, et notamment la déontologie de l’information, est de plus en plus partagé. L’association va ainsi continuer d’apporter ses contributions de veille, d’analyse, de recensement et d’apport pédagogique, pour endiguer les difficultés de la presse.
Convaincu, depuis sa création, de l’importance de la participation de tous les professionnels et des non-professionnels, l’Observatoire de la déontologie de l’information s’est constitué dès le départ en association tripartite. Cette volonté s’est concrétisée dans la composition du bureau élu de l’association avec des représentants de tous les acteurs impliqués . Voir le Bureau de l’Observatoire de la Déontologie de l’Information
L’ODI appelle donc tous les professionnels de l’information, notamment les fédérations et syndicats représentatifs des éditeurs et des journalistes, ainsi que les associations citoyennes, à le rejoindre
L’ODI lance un appel aux « mécènes » susceptibles d’assurer à l’Observatoire le financement nécessaire de ses activités
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